Qui est menacé par la torture ?
La torture n’a rien d’un concept désuet. Elle est toujours une réalité malgré les actions menées contre cette pratique. Même les pays qui se disent respectueux des droits de l’homme ne montrent pas assez de transparence sur le sujet. Pourtant en 2014, Amnesty International a recensé des centaines de victimes à travers des enquêtes et des déclarations. En principe, ces personnes torturées sont de simples citoyens. Et les sévices sont pratiqués bien souvent durant les interrogatoires, instructions, enquêtes pour crime ou délit. En réalité, chacun est une potentielle victime. Mais on remarque que les individus torturés sont surtout :
Des personnes suspectées de délits ou de crime
Vraisemblablement, les premières victimes de tortures sont les personnes suspectées d’infraction grave comme les délits et les crimes. Dans bon nombre de pays, les individus arrêtés sont livrés aux mains des autorités de polices. Dans les locaux de ces derniers et à l’abri de tout contrôle, de protection ou de surveillances, les agents emploient la violence (torture) pour obtenir des informations ou des aveux. Il devient même assez commun, aujourd’hui de tabasser les délinquants ou les criminels pour qu’ils puissent avouer leur crime ou délit. Or, cela contrevient aux principes évoqués dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Au début des années 2000, Amnesty International compte des cas de tortures ou de mauvais traitement près de 130 pays. Cela représente plus de trois quarts de la communauté internationale.
Des personnes accusées de terrorisme ou d’appartenance à un groupe
La lutte contre le terrorisme est une des missions premières des États. Ces derniers en vue de réprimer sévèrement ces actes de violence qui perturbent l’ordre public ont tendance à braver l’interdiction d’usage de la torture. Cela vient du fait que les autorisés publics responsables ne veulent pas considérer mes terroristes comme des sujets de droit. Aussi, ils n’ont aucune retenue et soumettent ces derniers parfois à des tortures atroces sans savoir s’ils sont innocents ou non. Quelques fois le motif des sévices c’est l’appartenance plutôt à un groupe politique ou religieux. Les prisonniers politiques sont torturés durant leur détention. Ce phénomène est observé dans plus de 70 pays selon Amnesty International. Dans les pays où l’État entretient des liens étroits avec une ou plusieurs autorités religieuses, il se met à persécuter et à torturer tous ceux qui pratiquent une autre religion. On note également quelques cas de tortures infligées aux personnes sur la base des origines.